L’envolée des matières premières au cours des derniers mois a largement contribué à la hausse des anticipations d’inflation.
Les principales banques centrales du monde s’engagent désormais dans un cycle agressif de hausse des taux du moins pour l’année 2022.
La volatilité accrue des matières premières a également entraîné d’autres effets secondaires : un marché déprimé et d’une liquidité réduite dans toutes les classes d’actifs.
Les gouvernements sont confrontés à une inflation toujours plus élevée qui engendre des problèmes économiques et sociaux.
Enfin, compte tenu des contraintes accrues auxquelles les pays doivent faire face dans l’élaboration de leur politique, le risque d’une erreur continue d’augmenter
et par conséquent, celui d’une récession.
La hausse des produits de base au premier trimestre a non seulement déclenché des risques d’inflation plus importantes, mais également une incertitude générale.
L’énergie, les métaux industriels et les obligations mondiales affichent une volatilité constatée à 3 mois supérieurs à 90%.
Depuis 2000, nous n’avons observé un schéma similaire qu’à deux occasions : après la crise financière mondiale en janvier 2009 et pendant la crise Covid en juillet 2020.
La situation actuelle sur le marché des matières premières est assez inhabituelle. Historiquement, la volatilité des cours des matières premières se traduit par des prix élevés.
Néanmoins, toute évolution négative tirant les prix des matières premières encore plus haut pourrait aggraver la situation et créer un problème plus grave sur l’inflation.