Madelin vs PER : pourquoi nous refusons de trancher (et c'est tant mieux pour vous)
Épargne

Madelin vs PER : pourquoi nous refusons de trancher (et c'est tant mieux pour vous)

19 août 2025

« Alors, je transfère mon Madelin ou pas ? » Cette question, nous l'entendons plusieurs fois par semaine chez Vaillance Conseil. Et notre réponse surprend souvent : « Ça dépend… et c'est exactement pour ça que vous avez besoin de nous. »

L'épargne retraite n'est pas un match de foot

Depuis la loi PACTE, le monde de l'épargne retraite ressemble à un terrain de rugby après la mêlée : tout le monde court dans tous les sens, certains crient « PER ! », d'autres s'accrochent à leur Madelin comme à un ballon ovale, et au milieu, vous, chef d'entreprise ou profession libérale, vous essayez de comprendre où marquer l'essai.

La vérité ? Il n'y a pas de gagnant universel dans ce match. Et les commerciaux qui vous affirment le contraire ont probablement un nouveau PER à vous vendre.

Trois histoires vraies qui changent tout

Marie, kinésithérapeute à Bordeaux, 42 ans

Marie était venue nous voir avec une pile de prospectus PER. « On m'a dit que c'était l'avenir, que je pourrais acheter ma maison avec ! » Effectivement, son projet d'achat de cabinet justifiait le passage au PER. Mais en creusant, nous avons découvert qu'elle pouvait garder son ancien Madelin pour la base (avec son taux garanti de 1,75%, une pépite !) et ouvrir un PER pour les versements complémentaires.

Résultat : le meilleur des deux mondes et 12 000€ économisés sur les frais de transfert.

Philippe, avocat associé à Lyon, 52 ans

Philippe était catégorique : « Le PER, c'est moderne, je transfère tout ! » Sauf que... Son Madelin contenait des garanties décès-invalidité introuvables aujourd'hui. À 13 ans de la retraite, avec un taux technique de 2%, le transfert lui aurait fait perdre près de 45 000€ à terme.

Nous avons fait les calculs ensemble, sur notre tableau blanc (oui, on aime encore le papier chez Vaillance). Verdict : on ne touche à rien. Philippe a compris que parfois, l'innovation, c'est de savoir garder ce qui marche.

Thomas, consultant indépendant à Paris, 38 ans

Thomas n'avait pas de Madelin. « J'ai toujours trouvé ça trop rigide. » Le PER était parfait pour lui : flexibilité maximale, possibilité de sortie en capital, et surtout, compatibilité avec son projet d'investissement locatif via le déblocage anticipé.

Mais nous sommes allés plus loin : structuration en holding, optimisation de la rémunération, et PER d'entreprise. Sa capacité de déduction est passée de 15 000€ à 42 000€ par an.

Notre approche Vaillance : l'humain d'abord, les produits après

Chez nous, on ne commence jamais par parler produits. On commence par vous écouter.

Votre projet de vie, vos inquiétudes, cette envie de transmettre à vos enfants, ce rêve de maison en Dordogne pour la retraite, cette angoisse de manquer... C'est ça qui guide nos recommandations, pas les plaquettes commerciales.

Notre méthode en 4 temps :

1. On audite l'existant sans jugement

Votre Madelin date de 2008 ? Parfait, voyons ce qu'il a dans le ventre. Pas de phrases toutes faites du type « c'est dépassé ». Certains vieux contrats sont des trésors.

2. On projette vos besoins réels

Retraite à 62 ou 67 ans ? Besoin de capital ou de rente ? Projet immobilier ? Protection du conjoint ? Chaque réponse oriente la stratégie.

3. On calcule, vraiment

Pas de simulateurs automatiques qui crachent toujours la même réponse. Nous sortons Excel (et parfois la calculatrice) pour modéliser VOTRE situation. Frais réels, fiscalité personnalisée, impact sur vos cotisations sociales...

4. On décide ensemble

Pas de pression. Vous repartez avec un rapport clair, des scénarios chiffrés, et le temps de réfléchir. Notre rôle ? Éclairer votre décision, pas la prendre à votre place.

Les vérités qu'on n'entend pas ailleurs

Vérité n°1 : Un Madelin avec un taux garanti supérieur à 1,5%, c'est comme un appartement parisien acheté en 1995. On ne vend pas.

Vérité n°2 : Le PER n'est révolutionnaire que si vous avez un projet immobilier ou moins de 45 ans. Sinon, c'est du marketing.

Vérité n°3 : Les frais de transfert (jusqu'à 5%) sont rarement compensés avant 7-10 ans. Faites le calcul.

Vérité n°4 : Vous pouvez cumuler Madelin ET PER. Personne ne vous oblige à choisir.

Vérité n°5 : La vraie optimisation ne vient pas du produit mais de la stratégie globale : holding, arbitrage dividendes/salaire, épargne salariale...

Notre engagement : la transparence totale

Nous affichons nos biais : nous ne touchons pas de commissions sur les transferts. Notre rémunération ? Des honoraires transparents, que vous nous versiez directement.

Cela nous permet de vous dire : « Gardez votre Madelin » quand c'est la meilleure option. Ou : « Foncez sur le PER » quand c'est évident. Ou encore : « Prenons 6 mois pour optimiser votre structure avant de toucher à la retraite ».

Cette indépendance, c'est notre fierté et votre garantie.

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